Tout en tension et en urgence, les hurlements aux influences parfois hip-hop du chanteur sont soutenus par des guitares surpuissantes, des basses hautes et une batterie lourde. Ça joue vite, ça joue fort, ça déménage violemment. Formé à Belfast en 2019, Enola Gay a déjà créé l’effervescence de l’autre côté de la manche avec seulement un single et à peine une dizaine de concerts à son actif. La critique évoque le mariage polygame « d’Aphex Twin et Fontaines D.C. avec Idles et Gilla Band », auxquels on pourrait rajouter Sultan of Ping FC, super groupe de post-punk irlandais de la fin des années 80 qui lui aussi ne faisait pas dans la dentelle. Iggy Pop a déjà écouté et approuvé. Jenny Beth, la chanteuse française de Savage, qui s’y connaît en rock sauvage primaire, a également validé. Enola Gay est le groupe à découvrir sur la scène de Musilac le mercredi 9 juillet.